La Pauvre Grand-Mère

 


Le plus loin que je me souvienne c’est du Grand-Père pi de la Grand-Mère.

Ils étaient 17 enfants a table a mangé chaque soir depuis plus trois mois leur maudit ragoût de patate.

 

Un bon soir d’hivers lorsque le vent qui venait du nord sifflait le Grand-Père a eu une grosse envie pressante. Yé sortie de la maison en courant pour se rendre au chiote dehors derrière la maison.

 

Mais je vous dit que baissé vous culotte dehors quand vous voyez toutes les glaçons qui pende sur le bord de la cabane sa vous gèle le cu c’est pas trop long. Pi en plus c’était pour une grosse urgence si vous comprenez ce que je veux dire.

 

Sa fait que mon Grand-Père si mi a l’ouvrage sans trop attendre, parce qui sentait sa poussait par en bas a vous déchiré le trou cu. Puis voila qu’un maudit gros canon qui lui sors du postérieure mais qui voulait pas finir par tomber dans chiot. Sa fesait  au moins un bon 5 minutes qui branlait de toutes les côtés de la bol pour faire tombé, mais joualvaire y en venait pas a boute du maudit canon.

 

Sa fait que ya pas faite un pi deux qui a pris sa main y c’est levé le derrière de sur le bol pi y a crissé clac au canon qui finnisse par tombé dans le bol.

Mais croyez le ou non y avait le canon gelée dans le trou cu. Sa fa que en lui donnant une claque y a un bout qui est parti mais un autre bout trop  court pour le délogé qui est resté planté ben gelée.

 

La mon Grand-Père en avait assez d’avoir les culottes a terre pi le derrière ben gelée, y c’est levée pi est rentré dans maison au plus maudit pour allé se réchauffé près du poêle a bois. Mais toujours avec le canon dans le cu.

 

Mais mon Grand-Père sur le coup une fois assis près du poêle y a vite oublier qui avait toujours se problème. Y a commencé a réchauffé pi a dégélé aussi mais y a pas juste lui qui commencé a dégélé le canon aussi qui avait dans le trou cu aussi.

 

Plus sa dégelais, plus il se sentait très inconfortable si vous voyez ce que je veux dire.

 

La Grand-Mère qui s’attardait a passé le balai dans maison a appelé le petit dernier en disant.

 

  • Viens icite que je te chèque les fesses sans sens la merde a kecque port icite.

 

Naturelement le Grand-Père lui y c’est senti visé mais y a fermé sa gueule. Pas un maudit mot.

 

Mais la Grand-Mère elle pendant se temps a le remonté jusqua son huitième rejetons pour leur checké les fesses pi toujours pas de trace de merde dans le fond des culotes.

 

  • Maudit mon mari veut tu ben dire quesce qui pu de même dans maison.

Grand-Père sens mine de rien fit signe de la tête en guise qui ne savait pas du tout. Mais croyé moi avec se qui avait dans le fond du pantalon. Y était mal en maudit. Tellement mal qui osais plus bougé lui. Parce qu’il se damandait quel bord s’allais prendre si il se levait de bout.

 

Sa fa que y bougeait pas pantoute de l’après-midi jusqu’au souper.

 

Venu l’heure du souper ma Grand-Mère pris son panier d’osier enfila son menteau pi fila a l’étable pour allé traire les vaches comme chaque soir depuis trois mois. Arrivé à l’étable elle fit sa tourné donna un peu lait au chat qui trènais dans l’étable. Ellel passa devant l’enclos du cheval pour lui donné un peu de foin pi rempli son panier en prenant bien soin de le couvrir avant de repartir à la maison.

 

En entrant dans la maison elle cria a nouveau.

 

- Maudit sa sens la marde icite.

 

Le Grand-Père qui s’était endormi près du poêle, ronflait comme sa se peu pas. Les enfants eu s’affairais a mettre la table, tandis que d’autre s’amusait a la queue d’âne avec les plus petits.

 

La Grand-Mère pris son panier puis y déposa son contenu dans la marmite sur le poêle tout en y ajoutant un peu d’eau, des carottes de la farine de sarasin, un peu mélasse du pays pour lui donné plus de saveur et de texture.

 

Une heure plus tard le Grand-Père se reveilla juste au bon moment pour se mettre a table. Mais le Grand-Père fut surpris que l’odeur avait non pas diminué mais c’était devenu insurportable commeent sa sentais la merde dans maison.

 

  • Hey la vielle tu trouve pas que sa sens de plus fort icite.
  • Ben oui mon vieux tu dois encore avoir chier dans ton pantalon comme chaque soir depuis trois mois. Sa fait trois mois que tu me dit sa, a chaque soir quand viens le temps le souper tu me répète que sa sens la marde dans maison.
  • Ben pour ta gouverne ma vielle oui c’est vrai qu’aujourd’hui dans les chiotes dehors y mais arrivé une badeloque. Oui j’ai chier dans mon pantalon. Mais j’ai pas chier dans mes pantalons tous les soirs depuis trois siboire.
  • Ben pour ta gourverne mon vieux comme tu dit. C’est vrai que ta pas chier dans ton pantalon chaque soir depuis trois moi. Mais moi depuis trois mois j’ai pu une christ de pomme de terre dans maison. Sa fa que je m’arrange chaque soir depuis trois avec ce que je peu trouvé.

 

Voila c’est la légende du Père Gervais suite a cette histoire que je viens de vous raconté. Le Grand-Père c’est débarrassé dès le lendemain de son cheval qu’il aimait si bien.

 

Écrit par Gervais Lizotte